« Dans les deux cas, il s’agit de discréditer les vrais savants en les présentant comme des dominants qui
ont falsifié l’histoire de France pour servir ce que Zemmour appelle “le parti de l’étranger” »
Cette « contre-histoire » a bien sûr pour but de légitimer la politique répressive qu’ils prônent à l’égard des minorités du présent (les juifs pour Drumont, les musulmans pour Zemmour). La rhétorique de l’inversion dominants/dominés permet aussi à ces polémistes omniprésents dans les médias de faire croire à ceux qui les lisent ou qui les écoutent qu’ils sont eux-mêmes des dominés, victimes des universitaires « bien-pensants ».