J’aimerais partager la légèreté et l’insouciance qui animent encore quelques compagnons de route devant cette révolte et qui refusent d’en percevoir les dangers. Mais je vois la déferlante de l’internationale populiste s’enraciner en Europe, et je m’inquiète de sa progression en France. Alors je pense urgent d’en appeler à la mobilisation des républicains pour faire nation plutôt que rond-point. Il ne s’agit pas de fermer les yeux sur la souffrance de nos concitoyens mais de conduire des réformes tout en justice et en fraternité. Pour reprendre la formule du philosophe Raymond Aron : Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal mais entre le préférable et le détestable. J’ai choisi. » Pierre Henry, président France Fraternités
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