Les infortunes de la ‘génération Windrush’ d’Angleterre profondément ressenties à travers la Caraïbe

Chaque jour des archives sont détruites dans le monde, mais je suis sûre que si ces documents étaient considérés comme utiles à l’”image” de la Grande-Bretagne, on aurait trouvé une autre façon de stocker cette information. C’est une partie importante de l’histoire de la présence noire en Grande-Bretagne et dans la Caraïbe. Oui, ça compte. Voici encore un chaînon manquant dans le mouvement historique de la population noire qui dépend des “autorités” pour être enregistré, sauvegardé et dire notre histoire.

Un universitaire jamaïcain, se référant à la récente commémoration d’un meurtre raciste au Royaume-Uni, a publié cette réaction venue du cœur :

L’ère Windrush ne se conjugue pas au passé mais au présent. Il nous faut regarder avec lucidité les politiques de Mme May comme celle de créer un environnememt hostile aux immigrants illégaux, et refuser de rencontrer les Premiers Ministres jusqu’à ce que nous y soyons forcés. Nous devons cesser de croire au fair-play et à l’honneur britanniques, et tout ça. […] Nous devons comprendre ce que sont le crime et tous les éléments de l’Empire. En même temps on ne peut éviter d’insister sur la nécessité de réparer notre, nos pays. On prend des libertés avec nous parce que nous sommes endettés et n’avons pas calculé notre dû. Aujourd’hui il y a de nouvelles informations dévastatrices sur les tribuations et les vestiges racistes de 25 ans d’affaire judiciaire du meurtre de Stephen Lawrence.

Du côté positif, un journaliste en Dominique a loué les personnalités politiques britanniques noires qui ont parlé haut et fort de l’affaire Windrush :