Des membres de la Défense civile tentent d’éteindre le feu qui enveloppe un homme mortellement blessé dans un bombardement sur Hamouria, dans l’enclave rebelle de la Ghouta orientale, le 7 mars 2018. (AFP / Abdulmonam Eassa)
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La vérification de l’endroit où la photo a été prise ne relève pas des métadonnées. Dans le cas de la Ghouta orientale, la tâche est simple, puisque nos pigistes sont enfermés dans une zone assiégée par l’armée syrienne et ses alliés et dont ils ne peuvent pas sortir. On sait donc où ils se trouvent. C’était la même chose fin 2016 lors de l’interminable siège de la partie orientale d’Alep.