Après une frappe aérienne attribuée au forces du régime, à Douma, tenue par les rebelles. Le 16 juin 2015. (AFP / Sameer Al-doumy)
Dans les semaines qui ont suivi, une dizaine d’entre eux ont commencé à nous envoyer des photos, la plupart sous un pseudonyme. Quelques-uns seulement ont continué de travailler avec nous de manière durable. Certains ont quitté le pays ou sont morts. Mais d’autres sont ensuite arrivés.
Trouver ces pigistes n’était que la partie la plus facile du travail. Il a fallu ensuite les former à distance, leur apprendre ce qu’était une photo et, surtout, ce qu’était le journalisme et comment travaillait l’AFP. Notre mission est d’informer, pas de prendre parti. Nous n’avons jamais douté un instant que ces pigistes avaient des opinions, parfois bien tranchées. Certains les expriment d’ailleurs encore sur les réseaux sociaux.