Après une attaque suicide devant l’ancien palais de justice à Damas, le 15 mars 2017. Avec un deuxième attentat suicide dans la capitale syrienne le même jour, le bilan est de 32 morts. (AFP / Louai Beshara)
L’une des plus belles images de ces terribles années restera la sortie de la partie est d’Alep sur le point d’être reprise par l’armée syrienne, le 19 décembre 2016, de notre dernier correspondant sur place, aujourd’hui réfugié en France. En apprenant la nouvelle, un autre de nos pigistes, mais du côté gouvernemental, lui avait fait parvenir un message d’amitié, le qualifiant de « frère » et lui disant espérer le rencontrer un jour « dans un pays guéri de la guerre ». Le message se terminait par ces mots : « cette guerre n’est pas la nôtre (…) Nous sommes juste des feuilles qui brûlent. »