Le camp d’Al Salamiya a ouvert en mai et est géré par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il semble correctement organisé et rien ne semble manquer en termes de nourriture ou d’hygiène. Il y a une école et une clinique.
Mais en dépit de tout cela, les occupants du camp – des paysans, des commerçants, des gens venus de tous horizons – s’impatientent.
Le responsable du camp, Ali Saleh, de l’ONG française ACTED (Agence d’aide à la coopération technique et au développement), le reconnaît. « Ce n’est pas facile. Les gens sont frustrés. Mais on n’en est qu’au début, on verra dans deux mois », dit-il.