« La fin de la bataille de Mossoul ne signifie pas la fin des souffrances pour les civils »

Mouhamad Jasim, un ouvrier de 44 ans, est parti de Mossoul avec femme et enfants il y a six semaines. « Sous Daech, c’était très dur, pas de travail, on souffrait et ils étaient très en colère », raconte-t-il. « On a tout abandonné, maison, voiture. j’avais peur pour mes enfants, alors on a dû partir ». Mais son sort aujourd’hui est incertain. « On n’a rien d’autre à faire qu’attendre ici. On n’a pas assez de nourriture, le peu d’argent qu’on a, ça va à l’achat de légumes et de glace ». Il dit n’avoir aucune idée quand il pourra rentrer chez lui avec sa famille.