Plus d’un million d’habitants de la deuxième agglomération d’Irak ont évacué la ville et les villages environnants pour se retrouver aujourd’hui dans des camps de personnes déplacées mis en place dans la région, ou plus loin encore.
Ceux qui s’aventurent à tenter de retourner chez eux ne trouvent souvent qu’immeubles en ruines et rues jonchées de carcasses de voitures calcinées. Des écoles et hôpitaux de la ville, il ne reste rien. L’alimentation en eau et en électricité est à peine assurée. Et des tireurs embusqués de Daech rôdent encore, sans parler du danger que représentent les mines.