Dans ce contexte, le sort des jihadistes français n’est pas anodin. En l’état, l’avenir des prisonniers n’est pas clair. Aux mains de groupes extra-étatique comme YPG, qu’adviendra-t-il d’eux à l’avenir ? Leur sécurité n’est pas assurée, leur capacité d’évasion bien plus grande qu’en France, et le risque d’une transaction en échange de prisonniers kurdes avec le régime de Bachar el-Assad toujours présent. Dans un proche avenir, ils pourraient aussi constituer un moyen de pression politique sur les autorités de notre pays.
Pourquoi il faut juger les jihadistes en France

Le jihadiste français Thomas Barnouin, photographié le 10 janvier 2018, après son arrestation en Syrie par les forces kurdes du groupe YPG. (AFP Photo/YPG Press Office/Handout/XGTY