Les freins sont connus : manque de moyens au sein d’une génération marquée par la précarité. Manque d’intérêt, pour certains. « Manque d’informations, manque d’occasions », énumère Marie-Pierre Pernette, déléguée générale de l’Anacej, association visant à promouvoir la participation des plus jeunes à la décision publique.
Sur le plan politique, le volontarisme est de mise : on le voit avec l’essor du service civique et, plus récemment, avec le lancement du service national universel, promesse de campagne du candidat Macron. « Mais dans la culture française, l’école continue de primer et d’occuper quasiment toute la place dans la vie des adolescents », regrette cette spécialiste. Sans parler de la frilosité des grandes associations à leur confier des responsabilités.