Je n’avais certes pas le même bagage intellectuel que certains de ma classe au départ, mais je me différenciais parce que je venais de banlieue et que j’étais perçue comme une banlieusarde. Mais pas n’importe quelle banlieusarde ! Une banlieusarde qui aime l’art, qui fait du théâtre et qui lit du Barthes, une sorte de Moha La Squale bis. Comme je le dis souvent : une « racaille » faisant partie de l’élite. Ça faisait ma singularité. Et j’ai pu constater qu’une grande motivation peut venir à bout des plus grandes difficultés. Noâm aussi [lire son témoignage ici] est un « banlieusard » et a fait une prépa ! Et il a fini par trouver son équilibre entre les deux milieux, malgré sa prétendue différence.
0