Je me dis qu’il va mal faire, ou faire trop lentement ou alors j’aime ça plus que je ne le prétends. Mais il faut que je me surveille.
Gaëlle-Marie, mère féministe de grands enfants, trouve que c’est déjà « vraiment cool » que j’en aie conscience.
« Un garçon, on va avoir tendance à considérer qu’il n’est pas capable de ramasser une chaussette avant ses 18 ans. Tandis qu’avec une fille, on va tisser une complicité de maîtresse de l’espace domestique. »
Mais en tant que parent, à force de ne pas agir de la même façon pour les filles et les garçons, on crée des problèmes. Dans son livre « le Meilleur pour mon enfant » (éd. Les Arènes, 2015), Guillemette Faure cite la neurologue Lise Eliot :
« On observe bien quelques différences entre les cerveaux masculin et féminin à la naissance, mais ces différences sont minimes. »
Le cerveau, très plastique, évolue avec l’expérience.