Ce goût pour la discrimination traduit les préférences des employeurs à embaucher les personnes appartenant à un groupe spécifique plutôt qu’un autre, ainsi que l’aversion des employés et des consommateurs de travailler ou d’être en contact avec les personnes membres du groupe discriminé.
Or, le comportement de ces deux groupes sera relayé par l’employeur au moment du recrutement.
Les hommes plus favorables aux discriminations que les femmes
Lors d’une étude publiée en avril 2018, – s’appuyant sur une enquête réalisée entre 2010 and 2014 dans 53 pays soit un total de 78 743 personnes interrogées – j’ai par ailleurs montré que la préférence pour la discrimination à l’embauche à l’égard des immigrés est plus forte chez les personnes relativement moins instruites, plus âgées et celles qui se positionnent à droite de l’échelle idéologique gauche-droite. Et, que les hommes sont plus favorables à cette forme de discrimination que les femmes. C’est également le cas des personnes qui manifestent une grande xénophobie à l’égard des immigrés.