Déconfinement : à Paris, des libraires émus aux larmes

C’était sympa ? me demande Crossy lorsque nous mettons le cap vers le centre de la capitale. Très ! Aussi chaleureux qu’on se caille dehors. Il doit faire un bon 10 degrés. En passant le pont vers Saint-Germain, une consœur cycliste surprise par une bourrasque, vient tutoyer mon guidon. Le déconfinement crée aussi des rapprochements. Rue Mazarine, voici la librairie « Chanut ». L’une de ces machines magiques à remonter le temps. Ici, on fait dans l’ancien. Le père Chanut y tenait boutique depuis 22 ans. A sa mort, en 1998 sa fille Valérie a repris la barre.