Coronavirus à Boissy-Saint-Léger : le quotidien «invivable» au foyer de travailleurs étrangers

Des squatteurs rôderaient dans l’immeuble
Une « belle vie » qu’on fixe au mitan des années 80, quand, juré, le quotidien dans le foyer « n’avait rien à voir avec aujourd’hui ». Mohamed, qui dispose d’une chambre depuis 1986, plante le décor : « C’était quelque chose. Le directeur habitait là, au rez-de-chaussée. On l’entendait grimper les étages en pleine nuit. Maintenant on n’a plus rien. Un agent de sécurité passe parfois, mais il ne monte pas [dans les étages]. On dirait qu’il a peur. Sinon y’a rien. Les squatteurs font ce qu’ils veulent. »