Coronavirus à Boissy-Saint-Léger : le quotidien «invivable» au foyer de travailleurs étrangers

Quelques rares moments de respiration
Pour ceux qui n’ont pas cette « chance », la « respiration » est circonscrite au petit square aménagé au pied du bâtiment. Sur les bancs de pierre, les résidents, parfois gantés et masqués, causent comme on le faisait au comptoir des bars, autrefois, quand le coronavirus n’était connu que des épidémiologistes.

Groupés par affinité ou proximité linguistique, les locataires parlent « confinement », « Zemmour », « politiques qui mentent », « arrogance très française » et « guerre d’Algérie ». Et revient comme une ritournelle dans les discussions « l’époque ».