Coronavirus à Boissy-Saint-Léger : le quotidien «invivable» au foyer de travailleurs étrangers

« Moi, je me barre dès que le confinement sera fini », souffle Roger, 59 ans. Salarié d’un Carrefour à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), il a dans le viseur un appartement en Seine-et-Marne. La garantie est mise de côté, et la visite des lieux déjà prévue avec le propriétaire.

En attendant, il s’organise pour rendre le quotidien moins « invivable » : « Heureusement, ma sœur habite à 200 m. Je passe chez elle tous les jours, et j’y vais pour ma douche et mes besoins. Les sanitaires sont tellement crados que j’ai peur d’y attraper le virus. »