Au Brésil, le rituel de protection pour “fermer le corps” relie les différentes traditions religieuses

Une des croyances africaines faisant partie de cette parure catholique était justement le rituel de la fermeture du corps. Étrangement, le rituel, également appelé “kura”, se pratique normalement le vendredi saint de chaque année, dans des terreiros (maison de candomblé) à travers tout le Brésil.

Le blog “O Candomblé” explique le déroulement du rituel :

    • Les Kuras sont des incisions faites dans le corps du Iaô (novice déjà initié au candomblé), qui représentent le symbole de chaque tribu, comme le symbole de chaque Ilê (maison ou terreiro), mais ont aussi comme objectif de fermer le corps du Iaô, le protégeant de toutes sortes d’influences négatives. Ainsi des incisions sont faites (des ouvertures) et dans ces incisions est versé de l’Atim (poudre). L’Atim est composé de différentes plantes et substances, mais l’Atim utilisé pour les Kuras contient aussi des herbes de l’orixá du Iaô en question.

De son autre côté l’umbanda emprunte généralement des méthodes moins invasives pour “fermer” le corps. À la place des scarifications, le père ou la mère de saint (chef d’un terreiro) utilise un mélange d’herbes et d’autres ingrédients pour ensuite faire un signe de croix délicatement sur les différentes parties du corps de la personne qui se soumet au rituel.