Et ce n’était pas tout ! Avant de l’emporter, les Allemands saccageront son socle en granit rapporté d’Afrique, en forme de tata, de type soudanais, où étaient gravées les principales batailles dans lesquelles les héros de l’armée noire étaient engagés. Ironie de l’histoire, ou peut-être puissance invisible, le monument n’atteindra jamais Berlin : il termina dans une fonderie allemande qui fit disparaître la représentation des quatre soldats noirs autour de leur officier blanc tenant le drapeau français.
« Honorer les combattants noirs, nos frères de lutte »

A Reims, mardi, jour de l'inauguration du monument aux Héros de l'armée noire, reproduction de celui détruit en 1940. Photo Pascal Bastien