Après négociations avec les autorités kurdes et irakiennes, les procès des combattants français pourraient permettre d’ouvrir le grand débat sur le phénomène jihadiste dont la société française a besoin pour avancer dans son approche d’une mouvance qui possède encore de nombreux adeptes. Y compris sur notre territoire. Article de Pierre Puchot pour les Inrockuptibles
Depuis l’annonce, fin décembre 2017, de l’arrestation de combattants jihadistes français par les forces kurdes du YPG – Thomas Barnouin, le “mentor” du groupe, ainsi que Mohamed Megherbi, Najib Megherbi, Kevin Gonot, Romain Garnier et Thomas Collange –, le débat sur le jugement des Français de l’Etat islamique a pris un dimension médiatique nouvelle. Selon les chiffres transmis par le ministère de l’Intérieur, 1200 jihadistes français, dont 500 enfants, se trouveraient encore en Syrie et en Irak.