«La violence exercée par les jeunes femmes jihadistes est d’abord tournée contre elles-mêmes»

Le psychanalyste Fethi Benslama et le sociologue Farhad Khosrokhavar ont questionné des jeunes filles engagées au côté de l’Etat islamique pour comprendre leur démarche. La conversion ou l’acception de l’hyper-moralité, prônée par l’islamisme radical, cache souvent un sentiment de culpabilité concernant leur corps, leur sexualité, leur vie. Elles réaffirment aussi le choix du mariage et de la maternité, en réaction aux idéaux féministes.

Publié par Libération