« C’était pas du vrai humanitaire, mais ça m’a apporté plein de choses »

Ce constat ne doit pas pour autant conduire à juger les participant·e·s aux missions humanitaires payantes sur une pratique qui peut trop vite apparaître cynique. Il faut en effet prendre au sérieux la première motivation de ces jeunes et de leurs familles qui affirment vouloir, en amont du séjour, « (faire) partir pour être utiles » aux populations locales. Au retour de missions, les désillusions éprouvées et les critiques formulées sur le terrain sont aussi moins vives car l’expérience donne lieu aux doutes.