« C’était pas du vrai humanitaire, mais ça m’a apporté plein de choses »

Certaines ont en effet créé des programmes réservés aux 16-19 ans, fonctionnant sur le modèle des colonies de vacances où les participant·e·s sont encadré·e·s par une équipe sur place et passent leur séjour en groupe. Il est ainsi possible, en étant mineur-e et non qualifié-e, de « faire de l’humanitaire », quand les grandes ONG françaises et internationales recrutent essentiellement des adultes aux compétences ciblées

La parenthèse d’Elisa, Thalassa, 2011, Sophie Kerboul.

Séjour bouleversant… mais sécurisé

La mission humanitaire que propose les agences est d’autre part à la carte : les participant·e·s peuvent choisir la durée de leur mission, souvent courte (en moyenne deux semaines), afin qu’elle puisse s’accommoder avec le calendrier scolaire ou universitaire ; les choix de la destination et du type de projet sont très larges, puisque la mission humanitaire peut s’effectuer dans un hôpital, un orphelinat, une école, un cabinet de vétérinaire, un centre de réhabilitation des personnes handicapées, ou encore une agence de presse, une association de nettoyage des plages ou de lutte pour les droits des femmes, sur tous les continents, avec la possibilité de combiner plusieurs destinations et projets.