« C’était pas du vrai humanitaire, mais ça m’a apporté plein de choses »

Souvent critiqué par son entourage pour son arrogance, il affirme que la mission humanitaire lui a « ouvert les yeux », et lui permet désormais de se présenter aux autres sous un autre jour.

Le choix de partir en séjour humanitaire a d’ailleurs été impulsé par sa mère, qui y voyait pour son fils un moyen de le « recadrer autour des valeurs de solidarité et d’entraide » qu’elle lui a toujours inculquées. Ce fut également selon elle l’occasion pour son fils d’être plus autonome et de se rendre compte « qu’il n’y a pas que l’argent dans la vie ». Stanislas voyage depuis son plus jeune âge partout dans le monde avec ses parents dans des hôtels relativement luxueux, et il s’agissait de son premier séjour seul. Pour sa mère, ce séjour l’a aidé « à grandir dans la bonne voie » à laquelle ouvre pour elle l’humanitaire.

La rencontre avec autrui à plusieurs milliers d’euros

L’autonomisation et la rencontre avec autrui, la prise de conscience et le partage de ses privilèges, ainsi que la mobilisation dans le champ éducatif et professionnel des compétences et des qualités associées à la mission humanitaire, sont proprement liés au caractère humanitaire du séjour, plus qu’au dispositif via lequel il s’effectue.