Les associations ont constaté une accalmie depuis la conférence de presse début juin sur les violences, le communiqué du Défenseur des droits Jacques Toubon, qui a dénoncé le 14 juin «des atteintes aux droits fondamentaux d’une exceptionnelle gravité», et la décision du tribunal administratif. Accalmie toute relative. «Ce qui ne s’arrête pas, ce sont les gaz lacrymogènes sur les gens», raconte Yolaine, bénévole à Salam. «En fin de semaine dernière, un homme a été imbibé de gaz. Au point qu’il avait les cheveux brûlés. J’en ai soigné cinq hier, et trois avant-hier. Ils les aspergent même quand ils dorment.»
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