Nos vie confinées : la solidarité en plein essor

Même réaction chez Chrystèle, « 48 ans, mariée, deux enfants », commerciale dans une entreprise de logiciels. Alors que ses déplacements ont été suspendus, cette Lyonnaise a décidé de mettre à profit son temps libéré pour coudre des masques. Elle en a fabriqué une centaine, « 100 % coton, à partir des patrons validés par l’Afnor ». Des inconnus lui ont donné du tissu, elle a recyclé des chemises de son mari. « Les gens veulent me payer, je refuse, je dois parfois insister ! » Elle a quand même accepté les baguettes et la boîte d’éclairs du boulanger, en échange de huit masques. « Certes, c’est fatigant, mais visiblement, cela aide certains. Et aussi, ça me fait du bien », confie-t-elle.