Sur Facebook, les groupes « Visière solidaire », organisés par départements, ont structuré cette filière de makers bénévoles. Pour trouver des feuilles de PVC transparentes, à accrocher au support en plastique, Sébastien a fait le tour des collèges et lycées de Melun, sa ville. Bingo : un établissement lui en a donné des centaines. La débrouille version confinement. Son usine de salon a déjà sorti 120 visières. Tous ceux que Le Monde a interrogés le disent : au-delà de la volonté d’aider, c’est la libération du temps qui a été le vecteur de leur engagement. Sébastien Andréa, aujourd’hui en télétravail, passait trois heures par jour dans les transports : « Quand on gagne du temps, on peut le donner aux autres. »
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