Qu’en restera-t-il pour la suite ? Les responsables associatifs espèrent capitaliser sur ce mouvement. Dans tous les cas, tous le constatent : cette crise aura eu une vertu. Elle a réactivé des liens sociaux parfois mis en sommeil dans nos villes, au travail, dans les familles, dans nos entourages, et nous rappelle l’importance des mécanismes de protection sociale et des services publics. Cécile Renouard, philosophe, professeure à l’Essec, aimerait croire que ces nouvelles solidarités seront le terreau d’une réflexion plus globale : « Peut-être que cette situation nous aura montré les limites de nos modèles mondialisés, et nous permettra d’évoluer vers une société avec moins de biens, et plus de liens. »
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