La satisfaction de se sentir utile, et la possibilité, au passage, de se faire du bien : de grands ressorts du bénévolat. Les Anglo-Saxons appellent cela le helper’s high (« l’euphorie de celui qui aide »). « Parmi les motivations des bénévoles, il y a cette volonté d’oublier ses angoisses, de rompre l’isolement et, particulièrement en ce moment, d’être dans l’action pour supporter cette situation difficile. Le bénévolat permet aussi de développer des compétences, voire d’augmenter son capital professionnel », observe Christophe Dansac, chercheur spécialiste du bénévolat. Reste que ces bénévoles font parfois face à des frustrations. Offres restées sans réponse, mise en place laborieuse… « Cela peut créer chez certains de la déception. C’est bien d’avoir du cœur, mais il y a des contraintes à accepter, et il faut du temps pour se former », observe le directeur de la Croix-Rouge.
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