Pendant trois jours, Kubra Khademi mène, au foyer de demandeur d’asile, un atelier où elle incite les femmes à retrouver leur part d’enfance, celle où elles étaient libres de danser, de dessiner. Et mine de rien les amène à réfléchir sur l’oppression faite au corps des femmes, en particulière à l’intérieur des familles.
« À sa manière, très douce, Kubra nous donne une leçon, souligne Viola, demandeuse d’asile. Pourquoi accepte-on de laisser maltraiter le corps des femmes, notamment en Afrique ? Si les femmes agissaient comme Kubra, alors elles seraient libres. »