Deux petites reines afghanes, prodiges du vélo, choyés par les bretons

Elles sont Afghanes, elles ont 20 ans, elles sont sœurs et elles rêvent de cyclisme. Mais dans leur pays, la pratique de ce sport est strictement interdite aux femmes. C’est en Bretagne qu’elles sont venues poursuivre leur ambition.

Afghanes, sœurs, et une même passion pour le vélo. Un sport pour lequel elles ont risqué leur vie en Afghanistan. Aujourd’hui, celles qu’on appelle les petites reines de Kaboul s’entraînent sur les routes de France avec des professionnels. Leur foulard sous le casque, mais en toute liberté. À Kaboul, pour une femme, faire du vélo est considéré comme un grand péché et un déshonneur. Pour entraîner ces femmes athlètes, leur coach devait les mettre à l’abri des regards et sortir de la ville. Les petites reines faisaient des tours dans le désert.

En France avec leurs parents et leurs frères

C’est grâce à Patrick Communal, ancien avocat et à son fils Thierry que les jeunes filles sont aujourd’hui réfugiées en Bretagne. Ces deux passionnés de vélo ont remué ciel et terre pour faire venir les jeunes afghanes en France. Dans leur sillage, les petites reines ont emporté leurs parents et leurs trois frères. Elles ne voulaient pas les abandonner à Kaboul. Toutes les trois s’entraînent dur. Avec un rêve en tête, rapporter une médaille olympique pour l’Afghanistan et changer l’image des femmes de leur pays.