L’histoire de l’esclavage s’écrit grâce à l’archéologie

L’« archéocapsule » du musée de l’Homme, développée notamment par Thomas Romon, présente plusieurs découvertes archéologiques faites en Afrique et aux Amériques. Elle « montre au travers de courts textes, d’illustrations et de photographies comment les apports récents de l’archéologie ont renouvelé l’histoire de l’esclavage et comment l’approche de cette dernière par des vestiges matériels (traite, vie quotidienne, rites funéraires…) enrichit et complexifie notre perception des esclaves », explique le site de l’Inrap.

« Refuges temporaires »

Exemple parmi d’autres : le mont Kasigau, au sud du Kenya, où ont ainsi été mis au jour les vestiges d’une trentaine d’abris naturels fortifiés. Lesquels ont servi, au XVIIIe et le XIXe, de refuges temporaires à ceux qui fuyaient les razzias de la traite négrière sur la côte.