On imagine les risques d’une telle entreprise. Maintes fois, Jalil Mammadgulzadeh et son équipe éditoriale furent interdits, molestés, contestés et traînés dans la boue. De déménagements en renaissances, ils ont tenu bon. Pour être finalement réduits au silence par… le pouvoir soviétique.
Les systèmes dictatoriaux se ressemblent au moins sur un point : la haine du rire. C’est pourquoi, plus que jamais, la contestation par le rire est salutaire. Tant que durera la sottise humaine, Nasreddine aura de beaux jours devant lui et ne cessera pas de nous faire rire.