Le mollah Nasreddine, preuve qu’un islam satirique a existé

De ce point de vue, notre bouffon n’appartient pas seulement aux Perses, aux Turcs ou aux Arabes ; tous participent à cette immense entreprise farcesque. Le comique de Nasreddine ne cesse de bousculer nos certitudes et nos mesquineries, de faire jaillir le paradoxe et l’insoluble contradiction pour briser dans un éclat de rire nos tabous, nos préjugés et nos illusions. Pas seulement les nôtres, mais aussi et surtout ceux de la société dans son ensemble.