Pour France fraternités les territoires sont des lieux de « faire ensemble ». Pour réduire la concurrence des pauvretés et dynamiser les économies locales dans des zones fragilisées, elle fait pousser, depuis 2018, des « Lab fraternels ».
Un lab fraternel, c’est quoi ?
Un concept innovant et pourtant simple, capable d’apporter des réponses à ceux qui disent: On accueille des pauvres venus d’ailleurs et pourquoi, moi, qui suis pauvre aussi, je n’ai droit à rien?
Le premier Laboratoire Fraternel de Bray sur Seine (77), n’est pas qu’un établissement médicosocial de plus, un autre Centre Provisoire d’Hébergement pour réfugiés statutaires: le Lab fait bénéficier la population d’accueil des services offerts à la population accueillie, réfugiée. Les questions qui se posent aux deux populations sont en effet souvent identiques: mobilité, fracture numérique, accès à l’emploi, prise en compte des vulnérabilités notamment de genre en travaillant prioritairement sur la grande cause du quinquennat: l’égalité Femmes-Hommes et en prévenant les violences faites aux femmes …
Le lab est un dispositif gagnant/gagnant: il permet une meilleure intégration socioculturelle des réfugiés, notamment parce qu’ils côtoient davantage le quotidien des « locaux », et leur présence permet de créer des synergies. Et, si le Lab permet de faire changer le regard des «natifs » sur les migrants, il leur offre aussi les possibilités d’une « ré-affiliation» sociale.
Avec ce Lab, France Fraternités réaffirme, en s’engageant sur le terrain comme elle le fait en ligne avec son média social, l’urgence et la nécessité de lutter contre la xénophobie, les extrémismes et le refus de l’altérité. Outre la dynamisation de la commune, la création de plus d’une vingtaine d’emplois, le Lab permet une meilleure intégration socioculturelle des réfugiés au contact des « natifs ».
Le Lab fraternel, une expérience modélisable sur l’ensemble du territoire national. Retrouver la chronique du Lab de Bray ci-dessous