Si l’on aborde les faits religieux et leurs pratiques ritualisées (circoncision, interdits, par exemple), on constate que ces sujets portent en eux-mêmes des difficultés épistémologiques et éthiques.
Toujours selon Henri Meschonnic :
« L’humanité […] est malade du théologico-politique. Elle est […] encore plus malade de confondre le divin avec le religieux, qui n’est que la confiscation du divin par ceux qui s’en proclament les porte-parole et les propriétaires. »
Le rire constitue à la fois un réflexe physique et l’une des plus hautes formes de spiritualité. C’est ce qui le rend crucial dans une société malade du théologico-politique, qui gagnerait beaucoup à pratiquer une salutaire « distance au rôle ».