Laïcité et fait religieux à l’épreuve de l’humour

Si les faits religieux reposent sur un substrat culturel, les interdits alimentairesdemeurent de réelles pommes de discorde dans notre société actuelle.

Dans un film grand public comme Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, le repas de Noël avec les gendres juif, musulman et chinois (autour des dindes hallal, casher et laquée), ou la scène de la Bar Mitzva, donnent lieu à des scènes savoureuses, illustrant parfaitement la « distance au rôle » goffmanienne : « C’est le fait de cette séparation entre l’individu et le rôle qui lui est imputé, qu’exprimé de façon significative, j’appellerais distance au rôle. »