C’est surtout la formulation de la statistique qui s’est révélée fausse. «Sous les coups de son conjoint». Ça me faisait penser qu’il s’agissait de femmes battues dont la tête avait un jour heurté plus violemment le carrelage de la cuisine ou dont le conjoint n’avait cette fois là pas voulu s’arrêter avant l’hémorragie mortelle. D’ailleurs, ce genre de campagne de sensibilisation véhicule le même stéréotype.
En France, on meurt parce qu’on est une femme
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Le 08 mars 2004, photo de 200 silhouettes symbolisant des victimes de violences conjugales installées par l'association SOS Femmes à Nantes | FRANK PERRY / AFP