On ne peut plus se contenter d’une journée pour l’élimination de la violence contre les femmes parce que demain ou après-demain, un autre prénom rejoindra la liste des mortes. Pour en parler, il faut un work in progress, un travail en continu. Sur le site de Libé, j’ai un espace où je poste les nécrologies de ces femmes mortes depuis janvier. C’est un insignifiant funérarium mais c’est aussi un espace pour aller voir et se convaincre que oui, ça continue. Ca s’appelle déjà mortes.
En France, on meurt parce qu’on est une femme
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Le 08 mars 2004, photo de 200 silhouettes symbolisant des victimes de violences conjugales installées par l'association SOS Femmes à Nantes | FRANK PERRY / AFP