Du coup, ma deuxième année de licence, ça a été sport. Je jonglais entre les cours à la fac et la préparation des examens, le bénévolat à D’ici et d’Ailleurs et la co-animation de l’émission de radio. J’ai mis toute mon énergie dans les bénévolats que je faisais et surtout dans le podcast. Il fallait trouver le sujet qu’on allait traiter, chercher les informations, écrire la chronique de A à Z, enregistrer en plateau… C’était un sacré boulot, et ça me tenait beaucoup à cœur. C’était pas toujours évident de tout concilier, mais j’avais enfin la sensation que ce que je faisais servait à quelque chose : on transmettait des savoirs. J’avais des ami.e.s qui écoutaient de temps en temps notre émission et qui apprenaient des choses sur le clitoris, les féminicides, les violences faites aux femmes transgenres, etc. Et ça me motivait. Il ne s’agissait plus seulement d’améliorer la santé mentale des individus, mais bien de participer à l’amélioration de la société dans son ensemble. Quitte à vouloir se rendre utile, autant voir grand dès le départ, non ?
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