Engagement associatif : « j’ai plus appris que sur les bancs de la fac »

Malgré le fait que mon engagement associatif soit considéré comme louable par mes proches (faisant de moi « quelqu’un de bien » à leurs yeux j’imagine), je n’ai jamais senti qu’ils les prenaient réellement au sérieux. Pour moi, ce qui était futile, c’était les études. J’ai quand même glané quelques savoirs bien utiles, et j’ai pu vivre un an au Québec, comme je rêvais de le faire, mais j’ai eu l’impression de trimer sans savoir pourquoi je le faisais. J’ai désappris la majeure partie des connaissances que j’ai englouties et même avec une licence de psychologie en poche, je ne suis pas en mesure d’offrir un quelconque soutien psychologique. Pour moi, ce qui a de la valeur en revanche, c’est toute l’énergie que j’ai mise pour défendre des valeurs que je chéris. Et c’est un travail qui mériterait d’être davantage reconnu.