Pourtant très curieuse de nature, le temps passé à recopier bêtement des diapos soporifiques m’a plongée dans un ennui profond. Avec les autres élèves, on se précipitait tellement pour ne pas perdre une seule miette des cours que les pianotements des ordinateurs finissaient par couvrir complètement la voix des professeur.e.s. Ça me paraissait totalement absurde. J’étais venue à la fac pour être stimulée intellectuellement et, au final, je m’abrutissais en apprenant par cœur des cours dont je ne comprenais pas l’utilité pour ma future profession. J’avais également beaucoup de mal à comprendre comment on pouvait apprendre un métier basé sur le contact humain et le rapport à l’autre derrière un bureau dans un amphi bondé.
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