Au lycée, lorsqu’il a fallu choisir sa voie, l’idée de devenir psychologue m’était apparue comme un éclair de génie : j’adorais les confidences, j’étais très empathique et surtout, je voulais aider les autres. J’espérais secrètement enlever toute la peine des gens et je me rêvais comme celle qui les sauverait de leurs souffrances. C’était naïf et présomptueux, mais j’attendais de mon travail qu’il ait un impact concret. Et comme je déteste faire les choses à moitié, j’envisageais déjà de m’investir dans des associations pour mettre mes qualités humaines à profit. J’attendais juste le début de l’université pour avoir du temps à y consacrer et en L1, dès que la fac a commencé, j’ai sauté sur la première opportunité.
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