« Je voulais venir en France. J’ai marché jusqu’ici depuis l’Italie. Ça m’a pris deux jours, raconte le trentenaire. Il y a tellement de personnes qui souffrent en ville… C’est pour ça que je suis venu ici. J’aime cultiver la terre. Je suis un bon agriculteur, même si les méthodes sont différentes. Ici, je me sens beaucoup mieux. Mieux qu’en Italie, où je ne pouvais pas travailler. »
On le voit partir au village, juché sur un vélo, gilet fluo sur le dos. Atairu ne craint plus les contrôles : il est à présent demandeur d’asile. Il rend grâce à « Cédric, un homme bon pour moi », et à sa petite communauté. « Je l’aime. C’est comme une famille. »