Dans la vallée, de nombreuses voix lui renvoient le compliment. Et le chant des cigales n’a pas encore éclipsé les débats passionnés.
« JE ME SENS MIEUX ICI QU’EN ITALIE »
Dans la vallée, de nombreuses voix lui renvoient le compliment. Et le chant des cigales n’a pas encore éclipsé les débats passionnés.
« JE ME SENS MIEUX ICI QU’EN ITALIE »
Atairu, Nigérian de 37 ans, est arrivé fin avril à Breil-sur-Roya. Il a traversé le Niger et la Libye, avant de passer « deux ans et sept mois à Foggia », en Italie. « C’était très dur, surtout en Libye. Là-bas, ils tuent des gens tous les jours », raconte-t-il en anglais. Une fois en mer, un hélicoptère a repéré son embarcation, permettant à Atairu et ses compagnons d’être ramenés sur l’île de Lampedusa. Le voici, aujourd’hui, en train de cultiver la terre de l’autre côté de la frontière.