Plusieurs facteurs peuvent expliquer une partie des écarts entre les taux d’emploi et de chômage entre les natifs et les personnes immigrées : la différence de niveaux d’études et de qualifications.
À titre d’exemple, en moyenne, au sein de l’Union européenne, les immigrés sont sur-représentés parmi les personnes d’âge actif ayant un faible niveau d’éducation. Par ailleurs, la non-reconnaissance de certains diplômes et expériences professionnelles acquis à l’étranger, le niveau des compétences linguistiques, la faible expérience professionnelle et le non-accès à certains emplois exigeant des conditions de nationalité empêchent l’accès au marché du travail.