Vendredi, le tribunal de proximité a ordonné l’expulsion, dans un délai de neuf mois, des occupants de ce local, investi fin 2019 par une partie des anciens « Baras » qui n’ont pas été relogés, car en situation irrégulière, après le démantèlement du premier foyer de travailleurs maliens, né en 1968.
Après plus d’un an dans ce lieu transpercé par la pluie et le froid, rafistolé çà et là avec des bouts de cartons, où 250 à 300 personnes se partagent six toilettes et douches installées à l’extérieur, sans eau chaude et souvent sans électricité, Lassana Camara craint de retrouver la rue.