article par l’AFP, publié sur le site lepoint.fr, le 27 02 2021
Lassana Camara regarde autour de lui, dans le hangar insalubre de la banlieue parisienne qu’il squatte avec 250 autres sans-papiers, essentiellement Maliens. Un enchevêtrement de lits superposés, l’odeur du repas préparé à même le sol. Sa voix s’enroue: « On vit comme des chiens ! »
Le Malien de 36 ans et ses compagnons d’infortune se préparent à une nouvelle épreuve, deux ans après avoir quitté l’emblématique foyer Bara, dans la même ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis).