Un enfant est évacué après une attaque aux barils d’explosifs contre un quartier rebelle d’Alep, le 30 mai 2015 (AFP / Karam Al-masri)
Avant le siège, pour me nourrir, je comptais sur les fast-foods, mais maintenant tout a été fermé. Je ne sais pas cuisiner, il y a des jours où je mange un repas et d’autres, rien du tout. Je fais le tour d’Alep-Est, quartier par quartier et je ne trouve qu’une boîte de conserve. Avant le siège, je passais la journée dehors à chercher des sujets à filmer. Mais avec le siège, j’ai très faim, cela m’a affaibli, et je reste plus de temps chez moi.